mardi 9 juin 2015

Luz de Esperanza

Elí et Nilton, fondateurs de Luz de Esperanza




L’inspiration


Elí a étudié en sociologie et a travaillé dans plusieurs ONG de Huancayo. Elle s’est toutefois rapidement rendu compte que les services n’étaient offerts qu’en ville et qu’il n’y avait rien dans les villages, où pourtant les besoins étaient très grands.





L’évolution


En 2008, lorsqu’Elí et Nilton ont fondé Luz de Esperanza, ils avaient du papier, des crayons et beaucoup de bonne volonté. En 2015, ils ont maintenant une école avec 3 classes et une bibliothèque ainsi que plus de 200 inscriptions. En plus de compléter l’éducation des jeunes avec des cours d’anglais, de mathématiques et de communication en espagnol, l’ONG effectue un travail de fond avec des projets d’hygiène, de violence familiale, de développement durable, d’agriculture et d’amélioration générale des conditions de vie.




Les résultat


Le travail acharné d’Elí et Nilton a un impact réel sur la communauté d’Ahuac et les environs. De plus en plus de parents et d’enfants comprennent qu’il est plus important d’aller à l’école que d’aller travailler. Les premiers enfants à fréquenter Luz de Esperanza ont de meilleures perspectives d’avenir et certains étudient pour devenir professeurs. Sans l’aide de Luz de Esperanza, ils n’auraient jamais poursuivi leurs études supérieures.



Le financement


En 2008, une ONG devait survivre par ses propres moyens pendant 5 ans avant de recevoir des subventions gouvernementales. En 2015, il faut qu’elle survive pendant 12 ans. Luz de Esperanza poursuit donc sa mission qu’à l’aide des dons des bienfaiteurs et le travail des bénévoles. Comme les entrées étaient irrégulières et n’arrivaient plus à faire vivre la famille et l’organisation, Elí et Nilton ont ouvert un restaurant au cours des dernières semaines. Ils espèrent que ce restaurant leur permettra de joindre les deux bouts personnellement et aussi de supporter les activités de l’ONG.



Pourquoi un restaurant?


C’est une des entreprises qui demande le moins d’investissement de départ. Aussi, ils pourront éventuellement embaucher plus de personnel (ils ont un chef et un plongeur à temps partiel), ce qui leur permettra de retrouver du temps précieux à consacrer aux autres projets de l’ONG. Et surtout, un restaurant leur permet de jumeler l’entreprise à un autre projet : celui d’offrir de la nourriture aux enfants de l’école. Lundi dernier, ils ont servi une excellente soupe à la farine de pois.




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